Juillet 2015
De nombreux apiculteurs ont commencés par cueillir des essaims dans les arbres. Quand ce sont des essaims venus d’ailleurs, c’est plutôt agréable. Mais pour l’apiculteur qui cherche à produire miel et essaims, l’essaimage est plutôt un danger permanent. Une colonie entrant en fièvre d’essaimage va bien souvent continuer à vouloir « partir » tout le reste de la saison… Ce qui veut dire pour l’apiculteur des visites hebdomadaires de tous les cadres, sur des colonies fortes et pas forcément accueillantes… Une corvée!
Il est possible de maîtriser l’essaimage, ce qui a un double avantage : on produit des essaims pour soi, et on s’évite des visites désagréables pour les abeilles, et l’apiculteur.
L’essaimage est le mode de reproduction de la colonie. Il est donc tout à fait naturel et sain qu’une colonie essaime. La colonie va produire une nouvelle reine, puis la vieille reine partira avec une partie de la colonie. L’apiculteur préfère généralement produire l’essaim en anticipant ce phénomène, ce qui lui permet d’augmenter son nombre de colonies. A moins d’un soucis de remèrage qui fera mourir la colonie, l’essaimage n’est pas un problème pour l’abeille, mais plutôt pour l’apiculteur. Ce n’est pas pour la santé de la colonie mais pour des facilités de l’apiculture que l’on peut tenter de contrôler cet essaimage.
Il y a de nombreux facteurs qui peuvent provoquer un essaimage, il faudra donc jouer, comme souvent, sur plusieurs points pour l’éviter. Une reine plus vieille, un manque de place, la météo… Et bien d’autres facteurs sont en cause.
-Une reine trop vieille : Ce sont les reines âgées de plus de 2 ans qui essaiment le plus facilement. Il est donc préférable d’avoir des reines jeunes. On portera plus d’attention aux colonies dotées de plus vieilles reines.
Il est en fait assez simple de limiter l’essaimage en étant attentif aux colonies. Il faudra veiller à toujours alimenter en cires gaufrées ou barrettes, et donc retirer, même très tôt au printemps, des cadres de miel et de couvain. Ces cadres vous donneront en plus de nouveaux essaims et leur réserves de nourriture, pour éviter autant que possible l’utilisation du sirop. Lorsque la miellée arrive, soyez prêt et n’hésitez pas à poser les hausse très tôt.