MAJ decembre 2020
L’étiquetage est une donnée clé et ne doit pas être négligé, pour plusieurs raisons. Premièrement, c’est un lien entre le producteur et le consommateur, cet étiquetage doit donc être le reflet d’une exigence de qualité, de transparence, et refléter l’image que vous souhaitez renvoyer au consommateur. La seconde raison est réglementaire : un mauvais étiquetage peut représenter une fraude caractérisée, soyez vigilants et respectez les règles en vigueur.
Votre étiquetage fait partie de l’image de votre travail. Vous devez le penser comme tel. Il devra être reconnaissable, si vous avez déjà une identité visuelle sur l’exploitation (couleurs, polices de caractère, logo…), respectez cette charte visuelle sur vos nouveaux produits, le consommateur doit pouvoir reconnaître vos produit au premier coup d’œil.
Inspirez-vous de ce qui existe en fonction des goûts de votre clientèle. Si vous voulez communiquer sur le fait que vos produits sont issues de recettes traditionnelles, et toucher une clientèle qui a besoin d’être rassurée, vous ne concevrez pas vos étiquettes de la même manière que si vous voulez jouer sur l’humour et vous adresser à des trentenaires par exemple
On voit apparaître aujourd’hui des étiquettes plus modernes, plus décalées et colorées, ce qui n’était pas envisageable il y a encore quelques décennies sur des produits tels que le vin ou les produits de la ruche.
Voici quelques pistes pour élaborer vos étiquettes : Prenez en compte la couleur du produit, l’étiquette doit être harmonieuse avec le contenant. Choisissez une typographie, avec empattement pour signifier la sécurité, la tradition, ou plus moderne si vous voulez signifier l’innovation. Vous pouvez opter pour une étiquette très simple et visuelle, et utiliser une seconde étiquette afin de compléter, cela permet d’avoir un style épuré sur vos visuels.
Racontez une histoire, que voulez vous transmettre ? Votre client doit reconnaître ses valeurs en voyant votre produit. Soyez sobres, n’utilisez pas trop d’éléments dans votre design, peu de couleurs, peu de typographies, sinon vous risquez de faire une étiquette donnant un sentiment de « fouillis ».
Les règles en matière d’étiquetage sont complexes, plus vous ajoutez d’éléments, plus vous risquez de ne pas être dans les règles. Il est plus sûr de mettre l’essentiel, ce qui est obligatoire, et d’oublier les assertions supplémentaires inutiles.
Ce qui est obligatoire :
[Le contenu de cet article est extrait de la formation rédigée pour le CFPPA de Coutances-Merci de citer son auteur en cas de partage : Mathieu Angot]