La cire est produite par l'abeille afin de construire ses rayons, qui viendront accueillir le miel, le pollen et le couvain. Elle a été énormément utilisée avant l'arrivée des cires issues du pétrole, pour produire des cierges d'église, ou encore calfater des bateaux. L'apiculteur travaille obligatoirement la cire à la récolte de miel, ce qui en fait un déchet valorisable.
La cire est un mélange très complexe. On dénombre plus de 300 composants identifiés. On y trouve en majorité des hydrocarbures, des monoesters, des diesters, des acides libres et des hydroxymonoesters.
On récolte la cire sur les cadres. On utilisera les cadres de corps et la cire d'opercule, fondus pour l'extraction. La cire est solide autour de 20°, devient plastique vers 40°, et son point de fusion se situe autour de 65°. Plusieurs types d'extraction existent.
Les usages de la cire sont multiples. Une grande partie est réutilisée par l'apiculteur sous forme de cire gaufrée. Elle est utilisée également dans le traitement du bois, dans l'industrie cosmétique, ou encore dans l'industrie pharmaceutique.
La cire peut être tout simplement réutilisée par l'apiculteur pour constituer sa propre cire gaufrée. Si le gain n'est pas direct, il sera plus économique de réutiliser sa propre cire. Il faut en revanche avoir 80 kg environ à fondre pour récupérer sa propre cire si on passe par un prestataire extérieur. On pourra la revendre à des ciriers ou des industriel, mais on notera que ce prix peut énormément varier selon les débouchés.
En vente directe, sur les marchés ou en zone touristique elle pourra être transformée en bougie, cire encaustique, "beewrap", savons ou produits cosmétiques, et vendue directement par l'apiculteur. Dans ce cas, les prix sont très variables.
La cire étant un déchet inhérent au travail de l'apiculteur, et ne demandant donc pas de dédier du cheptel pour sa production il peut être très intéressant de le valoriser en commercialisation. L'investissement est minime pour des petits producteurs dans le cas d'un cérificateur solaire, assez simple à construire soi même. Il est un peu plus conséquent pour une plus grande entreprise, mais la valorisation de la cire peut rester intéressante. La production de bougies demande en revanche un surcroît de travail assez conséquent.
Enfin, il est préférable d'utiliser ses propres cires pour des raisons sanitaires : on ne connait que trop rarement la provenance réelle et la qualité des cires du commerce, et depuis 2015 divers scandales ont fait leur apparition dans cette filière.